Comment recadrer de façon positive ?
Comment fais-tu pour dire ce qui ne fonctionne pas chez un salarié de l’école ou à un enseignant ? Moi je ne suis pas du tout à l’aise avec cela. J’ai peur de blesser la personne. De déclencher un cataclysme encore plus important.
J’ai tenté plein de trucs et en particulier des conseils de Fabien Albaladejo. Mais pour être honnête, je n’arrive pas encore à ce que ce soit instinctif. Disons que pour certaines choses, je suis conscient que je ne sais pas et pour d’autres que je sais que je suis en train d’apprendre.
Tout d’abord, j’ai mis en place “le rendez-vous de courtoisie” avec les enseignants. Pour les salariés, c’est différent. Il y a les entretiens professionnels tous les deux ans. Mais je fais le point tous les ans pour échanger de façon moins formelle.
Au cours de ces rencontres, on fait le point sur la vie en classe, avec les collègues, les projets pour l’année, pour les années futures… C’est très court, mais c’est apprécié.
Et puis quand on doit dire à un collègue ou un salarié que son travail ou son comportement posent problème. Il vaut mieux s’appuyer sur des faits concrets. Par exemple, tu ne peux pas dire : “Il m’a semblé ces derniers temps que…” car cette formule impersonnelle noie le reproche. Pire est de dire “J’ai entendu dire…” Là tu reproches quelque chose d’après une rumeur !
Il faut faire appel à l’intelligence de la personne à qui tu as des reproches à faire. Et pour cela, utilise le “tu”. Par exemple : “Tu sais bien que…” ou “Tu peux bien imaginer que…”
Et puis toujours partir du ressenti de la personne et impliquer la personne pour trouver une solution. “Peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé afin qu’on puisse trouver une solution ensemble ?” ou “Que proposes-tu pour corriger cette erreur ?”
Ne surtout pas terminer par un “C’est moi qui décide.” ou pire “Allez file !” qui ne débouche sur rien - si ce n’est sur de la rancœur.
Il faut conclure sur des formules qui mutualisent les énergies et qui engagent comme : “On a intérêt à décider qu’à partir de maintenant…” et “Si nous récapitulons, tu fais ça demain…”
En conclusion
Pars du ressenti de la personne, de son point de vue de la situation.
Il est important de ne pas rabaisser la personne mais au contraire de l’impliquer dans le changement.
Finis par “un contrat”, une action concrète, un objectif précis, mesurable, observable et à court terme.
Et toi, comment gères-tu ce genre de situation ?
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