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12 mai 2016

J'ai testé pour vous... le i3LIGHTHOUSE

Premier contact... De quoi s'agit-il ?

Grâce au prêt d'un i3LIGHTHOUSE par la société Motiv'solutions, nous avons pu tester avec des élèves de Maternelle ce vidéoprojecteur au sol compact et mobile. Comme l'indique le fabriquant Vanerum, "il s'adapte parfaitement aux espaces de toute taille et peut se ranger n'importe où. Les solides roulettes permettent aux élèves et aux professeurs de le déplacer facilement. Les outils interactifs permettent de développer des compétences à la fois cognitives et sociales tout en s'amusant ! Le coussin rembourré (très utile effectivement) permet aux enseignants d'être assis confortablement tout en continuant d'interagir avec les élèves sans avoir à s'asseoir par terre." Tout est dit ou presque... Nous avions un modèle d'exposition qui avait réalisé déjà de nombreux salons et il était encore en très bon état - gage de qualité à mon avis !

4 août 2013

Qui a peur de Google ?

Ou comment vivre avec ses paradoxes

   Fut un temps où j'utilisai Chrome pour lutter contre l'omniprésent Internet Explorer. Aujourd'hui, Chrome est le leader de ce marché "gratuit". Je ne vais pas changer - trop vieux peut-être. Cependant pour certaines recherches, je lui préfère Firefox - Cela ne m'empêche pas de dormir, je vous rassure.

Quoiqu'on en pense...

   D'autre part les services proposés par Google remplissent pleinement leurs taches  pour l'enseignement : création de textes, de présentations, de recherches, formulaires ... Drive, Gmail, Agenda, Maps, Images, Blogger, Coggle.it sont vraiment pratiques. Ils participent à l'apprentissage des élèves, permettent une prise de conscience du fonctionnement de cette entreprise, développent un regard critique, facilite la collaboration... Il faut bien reconnaître que ce sont des outils que les élèves utiliseront à la maison - autant les aider à en connaître les limites.
   J'émets des réserves sur You Tube, pour lequel la publicité et les propositions en fin de vidéo sont difficiles à contrôler. Je ne l'utilise pas avec les élèves, mais j'intègre les vidéos sur un blog.

Mais qui a peur du grand méchant Google ?

L'Etat ?

Rappelez-vous Hadopi2 !

(On rigole bien à l'Assemblée ;-))

Les entreprises ?

   Dans le JDD du 27 Mai 2007, on évoque le fait que Google collecte une masse de données, ne respecte pas toujours les droits d'auteurs, ... Rien de nouveaux depuis ? Des procès en pagaille, d'européennes menaces... ? Bref la dure loi du marché !

Mais pour nos élèves ?

   Pour les enseignants (ceux qui ont témoigné) il n'y a pas de problèmes, pas d'inquiétude. Il y a bien cette histoire de serveurs qui ne seraient pas localisés dans l'UE... Les données ne seraient pas suffisamment sécurisées... Que craint-on vraiment ? Que la rédaction du petit Nicolas soit lue secrètement par la NSA (déjà fait)... 

   Personnellement je pense (cela m'arrive, si, si) que l'on doit s'appliquer certaines règles au regard du droit français. Que nous dit-il ? La principale question est celle des droits d'auteur. Le site d'Eduscol présente bien cette question ici.
La loi pour la confiance dans l’économie numérique définit les régimes juridiques applicables sur Internet :
- l’auteur est le créateur du contenu qui peut être une œuvre originale ou non (un texte, une vidéo, une photo, un article posté sur un blog, etc.) ; dans le cas d’un blog ou de pages personnelles, il en est également l’éditeur ;
- l’éditeur d’un contenu : qu’il soit ou non à l’origine du contenu, il en assure au moins la maitrise éditoriale ;
- le fournisseur d’un service de communication en ligne est celui qui crée un service (forum, blog, etc.). Il peut proposer un espace de rédaction à des auteurs ;
l’hébergeur est la structure qui fournit les moyens techniques pour donner accès à des sites internet. Il assure le stockage de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature ;
- le fournisseur d’accès à Internet (ou FAI) offre un service donnant la possibilité d’accéder au réseau internet.
Les conséquences juridiques de ces qualifications sont importantes, car l’auteur d’un contenu, l’éditeur, l’hébergeur et le FAI ont des obligations et des responsabilités différentes en cas de contenu litigieux.
Concernant la responsabilité du blogueur en particulier, la CNIL indique :
Les obligations du blogueur
- Le blogueur doit s’identifier ou indiquer le nom de son hébergeur.
- Le blogueur doit prendre toutes les mesures pour permettre l’exercice du droit de réponse.
- Le blogueur est soumis au respect des textes applicables en matière de droit d’auteur, de droit à l’image, de diffamation. 

Quelles sont mes règles ?

- Bien évidemment une charte d'utilisation des TUIC doit être signée dès qu'un élève utilise un ordinateur. J'aime bien celle-ci :
http://www.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/6342_divers/index.php
Groupe 73 TICE
- Les élèves signent uniquement leur production (texte, image,...) par leur prénom ou leurs initiales. Pas de nom. Ils ont le choix. Pour Twitter, j'évite le # qui renvoie vers d'autres productions bien moins riches que celles de l'élève.
- Ils indiquent leurs sources.
Et puis... c'est tout. Enfin presque. Ensuite c'est la vie de classe qui va permettre aux élèves de décomprendre que Google n'est pas un grand méchant loup ni un doux agneau. 

Vous pouvez bien sûr réagir - c'est le principe du blog ;)

Merci @NinomisG @2vanssay @LionelJeanjeau @astringues @atresgots2 @valdho50 

3 août 2013

Un agrégateur pour ma classe

ou comment diriger les élèves vers des sites adaptés

De quoi parle-t-on ?

D’après Wikipédia un agrégateur est un logiciel qui permet de suivre et d’organiser des flux RSS. Cela permet de partager des liens avec d’autres.

Autres infos à consulter : http://goo.gl/Fc9u6 un pdf de l'académie de Toulouse sur le "social bookmarking". Ou encore http://goo.gl/IlOFH petite vidéo de  commoncraft.com.

Qu'est-ce que Netvibes ?

Netvibes offre à ses utilisateurs un site web personnel constitué de pages onglets. C’est un portail web individuel qui donne accès à une multitude de services. Netvibes ne propose aucun contenu propre mais agrège le contenu en provenance d'autres sites. Il permet la diffusion de contenu multimédia et hypermédia ainsi que les réseaux sociaux.
Deux types coexistent : la version personnelle et celle publique.

Comment peut-il modifier la relation pédagogique ? 

Le rôle de l’enseignant est ici d’accompagner l’élève ou le parent dans les recherches d’informations en sélectionnant des sites de qualité.
La page netvibes peut être un support de mémoire pour la classe. Certains s’en servent comme un blog.

 L’intérêt pour les élèves ?

Encore une fois : la motivation. Ils peuvent y trouver des informations conseillées par l’enseignant. Cela complète le travail fait en classe ou le prépare. Nous pouvons même le transformer en un petit blog.

 L’intérêt pour les parents ?

Ils y trouvent des informations utiles – comme les leçons si l’enfant est malade. Ils savent que la consultation du portail n’est pas sans risque mais que celui-ci est limité. C’est aussi un outil de dialogue avec les familles. Je n’ai aucun souci à expliquer le choix de tel ou tel lien.

L’intérêt pour l’enseignant ?

Cela permet d’offrir un plus aux leçons faites en classe. Il peut demander aux élèves d’y faire des recherches préparatoires ou complémentaires à ce qui se vit en classe. Certaines productions d’élèves peuvent être présentées. La posture de l’enseignant change.

Comment s’y prendre ?

Les premières étapes consistent à rechercher des sites pour les élèves en fonction d’objectifs précis, et/ou de les regrouper selon des thèmes choisis. Il est possible au départ de ne pas trouver de sites intéressants pour un thème, mais personnellement je crée quand même l’onglet. L’objectif est ensuite de le compléter (motivation)

Enfin il faut choisir le portail qui vous convienne : Netvibes, Pearltrees, Delicious, Diigo... Il faut essayer, puis créer sa page en se laissant guider par la procédure de création. Et se lancer. Plouf !

J’ai choisi Netvibes. J’ai regardé d’autres portails. Ces différents modules sont proposés mais on peut aussi copier des liens venus d’ailleurs. Une fois le widget conçu, je l’intègre dans un ou plusieurs onglets. C’est parfois pratique car un lien peut répondre à deux thèmes particuliers.

Je mets un onglet d’accueil dans lequel j’indique l’intérêt de ce portail. J’y rappelle quelques conseils sur l’utilisation des TUIC. Pour cela, j’utilise le widget « Notes ». Le plus utilisé est le widget « Liens ». Après on peut compliquer l’affaire avec des widgets « code html »… On peut intégrer le compte Twitter de la classe,…

Je vous invite à consulter celui de ma classe :  Mais il y en a beaucoup d’autres.


30 juil. 2013

Ma première fois avec Twitter

Des collègues me demandent souvent qu’est-ce que Twitter, pourquoi je l’utilise, comment je l’utilise… Que de bonnes questions ! D’autres ne semblent pas convaincus… parce qu’ils préfèrent Facebook, … D’autres s’y opposent : le débat est ouvert !

Mon premier conseil est de dire : « Consulte :

- Francois Sicks : http://sicestpasmalheureux.com/2013/01/05/pas-a-pas-demarrer-sa-twittclasse/
- Jean-Roch Masson : http://jejoueenclasse.free.fr/elucubrations/?p=214
- Bertrand Formet : http://twittclasses.posterous.com/
- Eric Delcroix http://eric-delcroix.com/101-questions-twitter/
- Laurence Juin http://maonziemeannee.wordpress.com/
- Alexandre Acou : http://www.ludovia.org/2012/2012/05/22/alexandre-acou-professeur-des-ecoles-utilisation-dun-compte-twitter-de-classe-a-lecole/
- Amandine Terrier : http://amandineter.free.fr/Journal_Twitter_Cycle_3/Journal/Journal.html »

    Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser, partager, … sur Twitter. La communauté s’agrandit, ce qui augmente notre capacité à être plus intelligent !

Oui mais pour toi, c'était comment la première fois ? En voilà une question bien indiscrète ! Mais essayons d'apporter notre petite pierre à l'édifice !

L’utilisation de Twitter ne doit pas être une contrainte. C’est un outil qui répond à des attentes pédagogiques et éducatives.

Alors pour bien démarrer avec Twitter, voici d’autres éléments :

1) Se poser quelques questions : Quels seront mes objectifs d’éducation et d’apprentissages ? Quels sont les besoins des élèves qui me sont confiés ?

Il faut avoir en tête que les gentils petits élèves, une fois sortis de la classe, se retrouvent devant un écran pour jouer, regarder des vidéos, communiquer, … Doit-on les laisser, sans bagage, seuls, surfer sur le Web 2.0 ? Ne vaut-il pas mieux prendre des risques, en classe, en les accompagnant, en les aidant à avoir un regard critique ?

2) Se créer un compte professionnel : C’est important. Sélectionner des enseignants, des twittclasses, …

3) Fureter et oser ! Sur Twitter, il n’y a pas de questions stupides #oupresque !

4) Préparer une charte informatique s’il n’y en a pas (adaptée aux élèves) : elle doit préciser par exemple ce que l'élève doit faire s'il est choqué. Il est parfois surprenant de découvrir ce qui peut être choquant pour nos élèves...

5) Préparer une rencontre avec les familles en plus d’un courrier explicatif. Mais bien montrer qui est le patron. Ne pas demander l’autorisation aux familles !

6) Une fois familiarisé avec la Bête, créer un compte pour sa classe ! Privé ou public ? Là est la question… Je suis pour l’option public afin de profiter pleinement de l’ouverture sur le monde. Abonner la classe à quelques comptes, avoir pris contact avec quelques twittos pour qu’ils RT ou mentionnent les premiers tweets des élèves.

7)  Présenter le projet aux autorités compétentes n’est pas non plus demander l’autorisation – de toute façon c’est vous le responsable.

8) Prévenir les élèves : petit diaporama : technique, enjeux d’apprentissage, … Twitter c’est travailler !

9) Organiser l’usage de Twitter en fonction des rythmes, des espaces, du fonctionnement de sa classe et non le contraire. Par exemple, dans ma classe, chaque matin de petits rituels lancent la journée : un nouveau est apparu : le e-facteur ! Il consulte, identifie les tweets à RT ou à mettre en favori, fait des propositions de tweets…

10) Préparer le lancement en diffusant des infos sur les réseaux sociaux : « lundi la classe va tweeter pour la première fois suivre #premierstweets »

11) Se lancer : choisir une idée pour écrire en fonction de la vie de la classe et décider d’un mot-dièse  (hashtag, mot-clic, balise,…) et bien vérifier qu’il n’est pas déjà utilisé.

12) Vérifier le matin que tout fonctionne : évitez les mauvaises surprises !

13) Après ? Twitter rentre dans le train-train quotidien de la classe ! Les élèves se l’approprient, lancent des projets, interagissent, innovent… pour la plus grande joie de leur enseignant !

Maintenant c'est à vous !

E comme Emploi du temps

Abécédaire de ma classe

Il est connu de tous mais il est susceptible d’être modifié, en raison des intervenants extérieurs, des divers projets,… Il est noté dans l’agenda.

Il sert à repérer les jours, les horaires, les disciplines, à prévoir le matériel nécessaire, à se préparer mentalement et à faire le bilan.

Le planning de la journée est écrit au tableau la veille (si possible). Il permet en fin de journée de faire le point.

R comme Repères

Abécédaire de ma classe

Tout le monde a besoin de repères - les élèves encore plus !

L’horloge indique l’heure. (Rien de nouveau sauf pour ceux qui ne savent pas lire l'heure !) Il faut avoir des piles de rechange. Un minuteur est parfois nécessaire (OVO sur tablette Android)

Le programme de la journée est affiché au tableau.

Les différents lieux de la classe sont identifiés : fichiers de travail, … travail silencieux, travail en groupe,…

Les cartes de la France, de l’Europe,…

La frise chronologique…

L’entrée en classe doit se faire en silence et dans le calme. Les élèves attendent debout que l’enseignant dise de s’assoir. Cela permet de donner une consigne particulière,…

La sortie de la classe doit se faire en silence et dans le calme. Les élèves après avoir rangé leurs affaires, sont assis bras croisés et attendent la consigne de l’enseignant. Ce n'est pas drôle mais efficace !

Les déplacements dans les couloirs se font en silence.

M comme Manuel

Abécédaire de ma classe

Caribou CM1 Français, ISTRA, 2009
Maths+ CM1, SED, 2011
Histoire Géographie Histoire des Arts, CM1, Belin, 2011

Les manuels sont en location et doivent être rendus en bon état à la fin de l’année. Ils doivent être couverts.
Je préfère qu'ils restent en classe : cela évite de les détériorer, de les oublier, de favoriser le surpoids des cartables !

Il est possible d'utiliser la version numérique.